la Ficele
La Ficelle de Guy de maupassant
Né le 5 août 1850 à Fécamp, Guy de Maupassant se familiarisat avec la campagne normande, ses paysans, son patois et ses scènes typiques, qui devaient lui fournir un inépuisable champ d'inspiration pour ses contes et ses nouvelles. A douze ans, il entra au collège religieux d'Yvetot, et termina ses études secondaires au lycée de Rouen. En 1870, il fut mobilisé lors de la guerre contre la Prusse et, après la défaite, commença une carrière médiocre de fonctionnaire à Paris. Parallèlement, il se mit à écrire, sous l'influence de Flaubert, ami d'enfance de sa mère.
En une douzaine d'années, il publia environ quinze recueils de contes et de nouvelles, six romans et de très nombreux articles de journaux. Ses thèmes d'inspiration étaient variés : il s'agissait aussi bien du monde rural de sa Normandie natale, que du monde des petits bourgeois et des médiocres employés de bureaux.
Fêté, choyé dans les salons parisiens, grand amateur de femmes, romancier à succès, Maupassant finit sa vie dans les souffrances de la maladie. Il sombra petit à petit dans un délire hallucinatoire et la démence s'étant emparée de son esprit, il termina ses jours à la clinique du docteur Blanche, le 6 juillet 1893.
L'histoire
C’est jour de marché dans le bourg normand de Goderville où se rend un paysan, maître Hauchecorne. Maître Hauchecorne ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux d’un bourrelier, Malandain, avec lequel il est fâché. Plus tard, un crieur public fait savoir que quelqu’un a perdu un portefeuille. Maître Hauchecorne est accusé d’avoir trouvé et conservé le portefeuille. il est dénoncé par Malandain. Convoqué chez le maire pour s’expliquer,on ne peut rien retenir contre Hauchecorne, mais il n’arrive pas non plus à prouver son innocence. Tous ceux qu’il rencontre alors sont persuadés qu’il a conservé le portefeuille.Le lendemain, un valet de ferme restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la route; maître Hauchecorne se croit enfin délivré. Hélas, dans les conversations, plus il raconte son récit et plus les autres croient que c’est lui qui, après avoir trouvé le portefeuille, l’a fait rapporter par un tiers. Hauchecorne tombe dans l’obsession, il est malade puis il meurt et ses derniers mots sont encore pour clamer son innocence, c’est « une ‘tite ficelle » était sa dernière phrase.
Les thèmes
L'individu confronté à la foule cruelle et stupide.Il cherche incessamment à prouver son innocence mais ne peut que sombrer dans la maladie et la folie.Il manque de force et de courage et doit par la suite mourir.
Maitre Hauchecorne, un héros ?
D’habitude, héros suppose des traits caractéristiques comme le courage, la force et l’intelligence. S’il y a des situations menaçantes, le héros agit tout de suite pour se défendre ou pour sauver la vie des autres. Il sacrifie sa propre vie. Dans la guerre, on parle d’un héros, si il a réussi à emporter la victoire. Il y a aussi des héros tragiques. Ce sont des personnages qui doivent faire des choix difficiles.Mme Loisel, le personnage principal de « La Parure » correspond plus ou moins à une héroïne tragique au sens classique. Elle tâche de payer toutes ses dettes et à la fin, elle y réussit. Cependant, le gueux n’est pas un héros. Un jour, il a un accident fatal qui le réduit à la mendicité. C’est son sort triste qui lui est donné par hasard. Il souffre sans cesse et il a peur des gens qui lui refusent l’aumône. Le gueux n’a pas de force ou de courage et, par conséquent, on ne peut pas parler d’un vrai héros. Dans « La Ficelle », le destin de la figure centrale est comparable à celui du gueux. Maître Hauchecorne n’est pas susceptible de prouver son innocence. Il devient - comme le gueux ou la folle, une femme malade qui ne reçoit pas d’aide et qui doit mourir - une victime de la société qui échoue à cause de la cruauté vécue des gens en général et par suite de leur stupidité qui culmine à la simplicité et la platitude.
La Ficelle de Guy de maupassant
Né le 5 août 1850 à Fécamp, Guy de Maupassant se familiarisat avec la campagne normande, ses paysans, son patois et ses scènes typiques, qui devaient lui fournir un inépuisable champ d'inspiration pour ses contes et ses nouvelles. A douze ans, il entra au collège religieux d'Yvetot, et termina ses études secondaires au lycée de Rouen. En 1870, il fut mobilisé lors de la guerre contre la Prusse et, après la défaite, commença une carrière médiocre de fonctionnaire à Paris. Parallèlement, il se mit à écrire, sous l'influence de Flaubert, ami d'enfance de sa mère.
En une douzaine d'années, il publia environ quinze recueils de contes et de nouvelles, six romans et de très nombreux articles de journaux. Ses thèmes d'inspiration étaient variés : il s'agissait aussi bien du monde rural de sa Normandie natale, que du monde des petits bourgeois et des médiocres employés de bureaux.
Fêté, choyé dans les salons parisiens, grand amateur de femmes, romancier à succès, Maupassant finit sa vie dans les souffrances de la maladie. Il sombra petit à petit dans un délire hallucinatoire et la démence s'étant emparée de son esprit, il termina ses jours à la clinique du docteur Blanche, le 6 juillet 1893.
L'histoire
C’est jour de marché dans le bourg normand de Goderville où se rend un paysan, maître Hauchecorne. Maître Hauchecorne ramasse un petit morceau de ficelle, sous les yeux d’un bourrelier, Malandain, avec lequel il est fâché. Plus tard, un crieur public fait savoir que quelqu’un a perdu un portefeuille. Maître Hauchecorne est accusé d’avoir trouvé et conservé le portefeuille. il est dénoncé par Malandain. Convoqué chez le maire pour s’expliquer,on ne peut rien retenir contre Hauchecorne, mais il n’arrive pas non plus à prouver son innocence. Tous ceux qu’il rencontre alors sont persuadés qu’il a conservé le portefeuille.Le lendemain, un valet de ferme restitue le portefeuille qu’il a trouvé sur la route; maître Hauchecorne se croit enfin délivré. Hélas, dans les conversations, plus il raconte son récit et plus les autres croient que c’est lui qui, après avoir trouvé le portefeuille, l’a fait rapporter par un tiers. Hauchecorne tombe dans l’obsession, il est malade puis il meurt et ses derniers mots sont encore pour clamer son innocence, c’est « une ‘tite ficelle » était sa dernière phrase.
Les thèmes
L'individu confronté à la foule cruelle et stupide.Il cherche incessamment à prouver son innocence mais ne peut que sombrer dans la maladie et la folie.Il manque de force et de courage et doit par la suite mourir.
Maitre Hauchecorne, un héros ?
D’habitude, héros suppose des traits caractéristiques comme le courage, la force et l’intelligence. S’il y a des situations menaçantes, le héros agit tout de suite pour se défendre ou pour sauver la vie des autres. Il sacrifie sa propre vie. Dans la guerre, on parle d’un héros, si il a réussi à emporter la victoire. Il y a aussi des héros tragiques. Ce sont des personnages qui doivent faire des choix difficiles.Mme Loisel, le personnage principal de « La Parure » correspond plus ou moins à une héroïne tragique au sens classique. Elle tâche de payer toutes ses dettes et à la fin, elle y réussit. Cependant, le gueux n’est pas un héros. Un jour, il a un accident fatal qui le réduit à la mendicité. C’est son sort triste qui lui est donné par hasard. Il souffre sans cesse et il a peur des gens qui lui refusent l’aumône. Le gueux n’a pas de force ou de courage et, par conséquent, on ne peut pas parler d’un vrai héros. Dans « La Ficelle », le destin de la figure centrale est comparable à celui du gueux. Maître Hauchecorne n’est pas susceptible de prouver son innocence. Il devient - comme le gueux ou la folle, une femme malade qui ne reçoit pas d’aide et qui doit mourir - une victime de la société qui échoue à cause de la cruauté vécue des gens en général et par suite de leur stupidité qui culmine à la simplicité et la platitude.