I- Qu'est-ce que le « rondeau » ?
Le rondeau est une espèce de sonnet dont le caractère principal est la naïveté.
Mais cette naïveté n'exclut pas la délicatesse, la finesse même, pourvu qu'elle ne s'y trouve pas aux dépends de l'aimable simplicité. Ce petit poème, qui tient quelquefois de l'épigramme et plus souvent du madrigal, est un cercle charmant pour une pensée et convient principalement aux sujets badins.
II- La forme du rondeau :
Le rondeau est composé de treize vers de dix ou de huit syllabes, qui roulent sur deux rimes dont huit sont féminines et cinq masculines, ou huit masculines et cinq féminines.
De quelque manière que l'on dispose ces rimes, il s'en rencontre à quelque endroit trois féminines ou masculines. Ces trois rimes semblables se trouvent beaucoup plus souvent aux cinquième, sixième et septième vers, qu'aux cinq derniers. Il doit y avoir, après le cinquième vers, un repos ou un sens complet. Le premier hémistiche ou les premiers mots du rondeau, doivent se trouver à la suite du huitième et du treizième vers, pour servir de refrain. Il est nécessaire que ce refrain qui, dans les vers de dix syllabes, est de quatre, et dans ceux de huit, de trois et quelquefois de deux, soit lié avec la pensée qui précède, amené délicatement et termine le sens d'une manière naturelle. Il plaît surtout quand ramenant les mêmes mots, il présente des idées un peu différentes.
Le rondeau est une espèce de sonnet dont le caractère principal est la naïveté.
Mais cette naïveté n'exclut pas la délicatesse, la finesse même, pourvu qu'elle ne s'y trouve pas aux dépends de l'aimable simplicité. Ce petit poème, qui tient quelquefois de l'épigramme et plus souvent du madrigal, est un cercle charmant pour une pensée et convient principalement aux sujets badins.
II- La forme du rondeau :
Le rondeau est composé de treize vers de dix ou de huit syllabes, qui roulent sur deux rimes dont huit sont féminines et cinq masculines, ou huit masculines et cinq féminines.
De quelque manière que l'on dispose ces rimes, il s'en rencontre à quelque endroit trois féminines ou masculines. Ces trois rimes semblables se trouvent beaucoup plus souvent aux cinquième, sixième et septième vers, qu'aux cinq derniers. Il doit y avoir, après le cinquième vers, un repos ou un sens complet. Le premier hémistiche ou les premiers mots du rondeau, doivent se trouver à la suite du huitième et du treizième vers, pour servir de refrain. Il est nécessaire que ce refrain qui, dans les vers de dix syllabes, est de quatre, et dans ceux de huit, de trois et quelquefois de deux, soit lié avec la pensée qui précède, amené délicatement et termine le sens d'une manière naturelle. Il plaît surtout quand ramenant les mêmes mots, il présente des idées un peu différentes.